mercredi 30 juin 2010

De l'inspiration pour le futur...

Le rêve de ma tante est devenue réalité il y a 2 ans... Il aura fallu beaucoup d'huile de coude de la part de ma tante et son conjoint pour arriver à ce résultat, mais ils ont la fierté de dire que c'est leur réalisation. De la recherche des roches dans l'érablière d'un cousin, à la conception réalisation sur le terrain.

C'est une belle source d'inspiration pour nous :) Sans être pareil, nous rêvons de notre petit amménagement à nous et nous prenons des notes!!!

Le tape cul toujours intrigant:


Et tout le reste












mardi 29 juin 2010

Une autre trouvaille dans le bois... les faînes du hêtre à grandes feuilles


Elles sont vertes pour le moment, à l'automne elles seront à maturation et tomberont de l'arbre.

Le hêtre à grandes feuilles est indigène au Canada et fait parti de la même famille (fagacées) que le chêne et le châtaigner. Son fruit, la faîne est comestible, mais à faible dose tout de même, car elle contient de l'acide oxalique et un autre produit toxique losqu'ingéré en grande quantité. Toutefois la toxicité est réduite si l'on fait griller les faînes pour les déguster comme les marrons.


L'arbre est facile à reconnaître par ses feuilles et son tronc gris et lisse même chez l'arbre adulte. La production de fruit commence vers l'âge de 50 ans et donne une bonne quantité aux 2 ans environ.



On dit de la faîne du hêtre qu'elle serait un aliment de disette. Selon les sources que l'on trouve, elle peut être consommée bouillie, grillée, réduite en beurre (comme le beurre d'arachide) ou en poudre pour en faire une farine (semblable à la farine de châtaigne), ou encore elle est utilisée comme subsitut de café. On peut aussi en extraire l'huile (la faîne contient 40% de matière grasse) qui est comestible et aurait des qualités de cuisson semblable à celle de l'huile d'olive selon certain. Cette huile pour aussi servir d'huile pour lampe.


Pour votre information, je n'ai jamais consommé de faînes de hêtre... je les regarde dans mon sous-bois depuis 5ans, il y aura un début à tout!!!

Toutefois, ce fruit me rappelle un souvenir d'enfance... Petite, nous allions sur le chemin de terre dans le champs de mon grand-père, il y avait là un noyer. On allait rammasser 2 grosses chaudières de noix qu'on rapportait à la maison... Quand les fruits étaient secs (en hiver), on brisait la coque à l'aide d'un marteau pour en dégager la noix... 

À défaut d'avoir un noyer à la maison, j'ai quelques hêtres bien matures qui donnent des fruits. À suivre... 




lundi 28 juin 2010

mercredi 23 juin 2010

Riz aux canneberges



Hier midi ma fille (la 2e) me dit: "Maman, j'aimerais pour souper que tu fasses tsé ton riz avec des canneberges-là pis du riz noir... ben sauvage." Eh ben chose demandé, chose faite! C'est pas toujours comme ça, mais là j'étais contente de pouvoir cuisiner un riz à la demande de ma cocotte.

Voici la recette avec les quantités que je fais chez moi... N'oubliez pas ici on est 2 adultes et 4 enfants (oui, le bébé en mange maintenant du riz comme ça, pis il adore beaucoup les canneberges). Il nous a resté tout juste une petite portion que ma plus vieille s'est empressée de demander pour son dernier lunch de l'année scolaire!

Ingrédients:

1 litre d'eau
Une pincée de gros sel (elle sera à votre image)
Une pincée de safran (à votre image ici aussi!)
Une poigné de riz sauvage (ça doit donner environ 1/4 ou 1/3 de tasse selon la grosseur de vos mains!)
2 tasses de riz basmati (parce que c'est juste ça que j'ai chez moi, ben en plus du riz sauvage)
3/4 de tasse de canneberges séchées


Préparation:

Dans un chaudron à fond épais mettre 1 litre d'eau, la pincée de gros sel, la pincée de safran et la poigné de riz sauvage. (le riz sauvage ne requiert pas le même temps de cuisson que le riz basmati c'est pourquoi je l'incorpore ici)
Porter à ébullition à feu vif avec un couvercle sur le chaudron.

Quand ça bouille, baisser à feu à moyen (environ 5) et ajouter les 2 tasses de riz basmati et refermer le couvercle aussi tôt.
Faire cuire 5 minutes avec le couvercle sans brasser, sans soulever le couvercle.
Après ces 5 minutes, jeter les canneberges dans votre riz rapidement, sans brasser et refermer rapidement le couvercle.
Poursuivre la cuisson un 5 minutes encore à feu moyen.

Après 5 minutes, fermer le feu et déplacer votre chaudron sur un sous-plat ou un autre rond de cuisinière froid. Ne pas ouvrir le couvercle du chaudron et laisser reposer le riz 10 minutes ou plus (selon ce que vous préparez pour votre repas).
Après cette période de repos, ouvrir le couvercle et passer une fourchette dans le riz pour bien égrainer et mélanger les ingrédients.



Si vous n'avez pas envie de cuisiner plus que ça, faites comme moi hier... Ouvrez une conserve de médaillons de filet de porc version Vincent, ajoutez quelques légumes et des germes de daïkon. Une petite salade avec ça?

Voilà!

mardi 22 juin 2010

ah! La belle excuse!!!


Dimanche de la fête des papa nous sommes passés à La Belle Excuse avec le petit dernier, pendant que matante gardait un oeil sur les 3 plus vieux ;) (la condition de matante pour ça: il fallait absolument lui rapporter du vinaigre balsamique blanc, sa réserve étant presqu'épuisée!!) Faut dire que notre party de fête des pères se tenait non loin de la Belle Excuse.

Je connaissais déjà quelques produits, mais j'aime toujours aller chez les producteurs/artisans (quand c'est possible) pour me procurer certains produits. Sur place, les propriétaires nous ont fait déguster leurs petits trésors savoureux.

Nos coups de coeur:

Le vinaigre balsamique blanc, l'huile d'olive verte (mais la noire est aussi excellente) et les olives Kalamata qui n'ont absolument pas le même goût que celles de l'épicerie.

Depuis dimanche, toutes les excuses sont bonnes pour manger de la salade!!! Les verdures toutes fraiches du panier, du marché et du jardin, auxquelles on ajoute un excellent mélange d'huile d'olive verte et de vinaigre balsamique blanc de La Belle Excuse et quelques olives noires bien charnues.

samedi 19 juin 2010

Le marché ou le panier ou plusieurs maraîchers de ma région?

J'en suis rendue à me poser cette question...

L'an dernier j'ai fait l'essai du panier de légumes (ce dernier n'est pas bio, mais provient d'une ferme à moins de 2 km de chez moi). Depuis juin, je récidive, à tout le moins pour ce mois-ci, au 2 semaines jusqu'au 29 pour un total de 3 paniers. C'était un 2e essais pour me convaincre.

Vais-je poursuivre? Je n'en suis pas certaine...
Je suis à peser le pour et le contre...  À me poser des questions...

Est-ce que j'y fais des économies par rapport à mon style d'achat précédent?
Est-ce que cela me convient?
Suis-je satisfaite du service?
Est-ce que j'y trouve réellement mon compte en tant que personne?
Est-ce que ça convient à ma personnalité?
Est-ce que ceci convient à mon mode de fonctionnement dans ma cuisine?

Beaucoup de questions dans ma tête...

La réponse avec toute sa complexité:

J'ai un besoin profond de me situer dans l'espace et le temps, au gré des saisons qui défilent. Pour cela, le marché public m'est très utile. J'y trouve différents producteurs et/ou revendeurs de fruits et légumes de la région et d'un peu plus loin ou très éloigné. Ainsi, je construis mes repères... Ah,  la région de St-Rémi ou de Napierville commence à avoir tel ou tel produit... Dans 2 semaines nous en auront nous aussi. Tient, le bleuet du New-Jersey est dans les étalages... Je devrai commencer à regarder pour les producteurs de la région de Mascouche dans quelques semaines en commençant par le site web de la ferme LN Dutil. La région de Joliette aura encore des bleuets cultivés (pas les sauvages) quand la ferme LN Dutil n'en n'aura plus. Ainsi, si je n'ai pas eu le temps de faire de l'autocueillette à Mascouche (les fins de semaine sont bien remplies parfois!!!) eh bien je pourrai me tourner vers la région de Joliette. Ma viste au marché elle me sert à ça, prendre le pouls de la saison, plus loin que le bout de mon nez, pour essayer de voir venir!!! C'est utile pour préparer mes journées de cannage. Aussi je discute avec certain producteur. Qu'on-t-il semé cette année? Les nouveautés à venir, ect... Comment se passe la saison par chez eux? Il y a aussi au marché des produits qui ne poussent pas au Québec et que j'aime manger et cuisiner, n'en déplaise à ceux qui veulent absoluement manger 100% Québécois.

J'aime aussi avoir le contrôle, à tout le moins sur ce que je fais ou choisi. Je ne contrôle pas mère Nature et les saisons mais... J'aime décider moi-même de quelles fruits ou légumes de saison je vais me procurer et de la quantité que je vais acheter pour manger, cuisiner ou conserver. Ceci est vrai à une exception: "Quand c'est donné, c'est donné!" Alors dans ce temps-là je trouve comment utiliser, apprêter ou conserver. Le problême avec mon panier, c'est que je n'ai pas le contrôle dessus le contenu (variété et quantité). Quand mon producteur m'offre un choix 24-36h avant le montage du panier et que le choix n'est pas respecté, je n'aime pas ça. J'ai essayé aussi la formule panier surprise (je prends ce que mon producteur me donne), je n'ai pas apprécié totalement non plus. Au lieu de recevoir uniquement ce que mon producteur produit, celui-ci y ajoute des fruits ou légumes de d'autres fermes (parfois hors Québec... Alors qu'il dénonce avec force cris ceux qui font de même dans les marchés publics. J'y vois une petite contradiction dans le parler et l'agir et je n'aime pas.)... Pour moi, l'idée du panier c'était d'encourager mon voisin/producteur local avec ses produits à lui, pas ceux du voisin proche ou lointain! Ce qu'il ne produit pas, je vais aller le chercher chez son voisin ou au marché, j'ai besoin du marché de toute façon (voir le point ci-haut).

Aussi, il semble difficile d'obtenir de plus grosse quantité avec le producteur de mon panier... Alors je ne peux pas songer facilement à mes conserves avec ce dernier. Par contre, un autre producteur de mon village me donne facilement les prix de ses boîtes ou poches de plus gros formats et me les vends sans problême. (Mais il semble que le producteur de mon panier n'aime pas le producteur qui me fourni de gros formats... Il serait plutôt copain avec son voisin). S'il me donnait l'info demandé, je pourrais peut-être lui en acheter... Il en a forcément... il va au marché central... m'enfin!

Pour nos économies? Bien personnellement je n'ai pas besoin de cuisiner avec tout les légumes en primeur dans ma région. Oui ils sont frais et nouveaux, mais ils sont plus chers aussi quand ils sont des primeurs. Auparavant, quand j'avais le contrôle complet de mes achats, j'avais le loisir de choisir si je prenais ou non des fruits et légumes en primeur et de leur proportion dans mes achats pour disons environ une semaine. Je me procurais aussi les fruits et légumes en abondance dans la saison pour diminuer mon coût d'achat et planifier mes conserves. Avec mon panier, j'ai l'impression d'avoir perdu cette marge de manoeuvre. Oui c'est frais et local dans mon panier, mais ça l'était aussi avant... Aussi, mon petit potager et mon sous-bois m'offre des primeurs que je prends plaisirs à cuisiner, alors le panier me semble de moins en moins intéressant... Je me sens enchainée avec mon panier et je n'aime pas cette sensation.

Voilà où j'en suis. Après réflexion, dans 10 jours je crois que j'irai chercher mon dernier panier... mais pas mes derniers fuits et légumes locaux de la saison ;)

vendredi 18 juin 2010

Confiture de fraise aromatisée au thé des bois.


Aujourd'hui, c'était jour de confiture!!!

J'ai voulu faire un petit essai cette année. En plus de ma traditionnelle confiture aux fraises, j'en ai fait une version aromatisée au thé des bois. Ici, il ne s'agit pas de mes petites fraises des champs, celles-ci ne seront pas destinées à une confiture aromatisée...


Les ingrédients:

1.6 kg de fraise
1.9 kg de sucre
1/2 tasse de jus de citron
2 c. à table de thé des bois ciselé

L'expérience nous a montré que le fait de ciseler nos feuilles de thé des bois nous donnait une meilleur infusion lorsque nous prenions une infusion de thé des bois (souvent le soir après le souper). Découverte fortuite à la maison, mais qui fait partie de nos habitudes maintenant.



Préparation:
Équeuter les fraises.

Prendre environ 1 tasse de fraises équeutées et les écraser au pilon à patate. Ajouter à ce coulis la moitié du thé des bois ciselé. Réfrigérer quelques heures.
Mettre les autres fraises dans un grand bol avec la moitié restante de thé des bois ciselé et les couvrir avec le sucre. Laisser reposer 3-4h environ.
Ajouter les fraises en coulis dans le bol de fraise recouvertent de sucre et bien mélanger et écraser légèrement les fraises. Laisser macérer les fraises (entières et en coulis), le thé des bois et le sucre pour la nuit.

Le lendemain, mettre le tout dans un grand chaudron à fond épais.
Ajouter le jus de citron.
Faire fondre le sucre à feu doux.
Quand le sucre est fondu, porter à ébullition et remuant régulièrement. Attention à l'écume!!!



Faire bouillir en remuant jusqu'à ce que la confiture soit prête ou atteigne 104 degré F. Moi, je fais toujours mon test de la soucoupe froide, pis l'ébullition dans le chaudron de confiture change de "tempo" quand la confiture est prête. Mes thermomètres m'embêtent tout le temps!!!

Stériliser à l'eau bouillante 5 minutes pour conserver toute l'année.

Le résultat?

Une confiture de fraise avec un léger goût de peppermint (tsé proche de la paparmane rose de grand-moman) en bouche vers la fin. À tout le moins, moi je goute la fraise d'abord et ensuite, quand ma bouchée est pratiquement terminée, il me vient les arômes du thé des bois. Intéressant!!! Pour une note plus prononcée de thé des bois, on pourrait facilement doubler la quantité de feuilles de thé des bois ciselé.


Je suis contente du résultat. Le tout m'a donné 9 pots de 250ml

Note au passage: Actuellement on peut voir sur les plants de thé des bois les nouvelles feuilles d'un vert tendre et les feuilles persistantes des années antérieures qui sont plutôt vertes foncées... Les "vieilles" feuilles à mon sens, goûtent plus le composé mentholé, mais aussi elles présentent plus d'amertume. Le feuilles nouvelles ne sont pratiquement pas amer, mais elles ont aussi un goût mentholé beaucoup moins prononcé. Les boutons floraux commencent à apparaître chez moi.

samedi 12 juin 2010

Voici un sphinx...


Oui, oui!

Le sphinx du saule si je ne me trompe pas... parce que hein, moi je suis plus qu'amateure sur le sujet. Mais je trouve ça très amusant et passionnant de découvrir ce qui nous entoure. Alors voilà...

Voici le lien pour ce papillon provenant du guide d'identification du Québec... Ça m'a permi une ébauche de réponse primaire lors de ma recherche sur le net. Mais pour la néophyte que je suis ce n'était pas assez pour me convaincre. En fait, au début je croyais avoir un sphinx géminé à cause de la façon que site décrit la grosseur du papillon... Le guide du Québec fait référence à la longueur du corps, je crois, et non l'envergure du papillon avec les ailes!!! Aussi, le problème avec ces guides, c'est qu'ils nous montrent des papillons capturés, souvent morts et épinglés... Moi, je prends des photo de mes papillons en nature et vivants, alors parfois ça me complique la tâche!!!

Prochain site qui me fut utile: Le site canadien SCIB (système canadien d'information sur la biodiversité). J'ai pu sélectionner et comparer les deux papillons, voyez le résultats de la comparaison sur cette page. Personnellement je trouve que les ailes de mon papillon présente les traits jaunes sur ses ailes qui me porte à croire que je suis en présence d'un sphinx du saule... Son petit nom latin: Smerinthus cerisyi. Son petit copain, le sphinx géminé, porte le nom Smerinthus jamaicensis. Mais je le répète, je suis plus qu'amateure sur le sujet! Je peux grandement me tromper. Et je n'ai pas ouvert les ailes de mon papillon pour voir les yeux sur l'autre paire d'ailes...

Ici, un site en anglais qui nous parle un peu plus de Smerinthus cerisyi et de Smerinthus jamaicensis. Selon ce site, une différence entre le cerisyi et le jamaicensis est l'arc blanchâtre (en bas de l'aile, côté opposé au corps du papillon) sur la paire d'aile antérieur (celle du haut, les grandes sans oeil). Chez le jamaicensis, l'arc est complet d'un bord extérieur de l'aile à l'autre bord extérieur de l'aile, alors qu'il est incomplet chez le cerisyi. Ce qui me porte à croire que j'ai un Smerinthus cerisyi finalement.

Est-ce un mâle ou un femelle? Je ne suis pas certaine... et ne me prononcerai pas là-dessus! Mais voici une photo qui montre "l'antenne" qui permet de les distinguer:



Pourquoi on l'appelle Sphinx ce papillon? À cause de son corps arqué comme le sphinx apparemment... Mais entre vous et moi, de face moi je trouve qu'il ressemble à un bison.

vendredi 11 juin 2010

La vesce et la coronille: mes mauvaises herbes!!!

Bon hein, mauvaises herbes oui, mais je les trouve jolies, tant qu'elles n'ont pas tout envahit!!! Dans ce temps-là, j'en enlève un peu pour voir le restant de mes fleurs!

Ce sont aussi des légumineuses fixatrices d'azote, elles sont donc très gentilles ;)

D'abord Vicia craccra, qu'on appelle vesce jargeau au Québec... voici son lien de la flore laurentienne et celui de Wiki et on le sait (ben moi je le sais depuis que je suis très petites, mais peut-être pas vous hein!) que sa fleur est comestible et sucrée  (lien).



Ensuite la Coronilla varia on peut la voir sur ce lien de la flore Laurentienne. En anglais elle porte le nom de Crown vetch, en français on lui donne aussi le nom de Coronilla bigarée ou Coronilla changeante. Ici on me dit qu'elle est toxique (du moins la partie aérienne de la plante), qu'elle contient des hétérosides toxiques de type digitaline (de la digitale pourpre!!!) et n'est pas donnée en fourrage... C'est à vous de voir!



Pis lui, qu'en pensez-vous? Je sais encore un trèfle...

Pour le fun!!!

jeudi 10 juin 2010

La suite d'hier, mais dans le sous-bois...

Les ronces qui étaient en fleurs, présentent maintenant des fruits. Voici ce que j'ai croqué avec Plaster:



Selon l'emplacement sur le terrain, il y a un petit décalage entre la floraison et le fruit...

mercredi 9 juin 2010

9 juin 2010, ça pousse et ça fleuri

Voilà un petit tour d'horizon sur le terrain...

Vous vous souvenez de mon concombre sauvage? Voici ce qu'il devient...



Au jardin les plants de cerise de terre ont des fleurs, tomate et poivron aussi. Quelques chili, tomates et concombres sont en formation...

lundi 7 juin 2010

Mes asperges...

C'est hier et aujourd'hui que je m'en suis occuppée... Potage et congélation de 56lbs d'asperge pour l'année (pour moi et les copines). Habituellement, je fais ça le dernier week-end de mai. Mais là je non. Je prévoyais faire ça mi-mai, mais avec les chaleurs qu'on a eu (+30 degré C) j'avais décidé d'attendre une peu afin d'éviter d'avoir des asperges toutes étiolées!!! Ce fut une bonne idée. Chez mon producteur, on me dit qu.il y aura des asperges jusqu'à la St-Jean Baptiste cette année aussi... Voyiez-vous, je me posais la question avec le printemps qu'on a eu.



Résultat d'autoclave: 6 caisses de pots 500ml de potage... c'est-à-dire 72 pots ou 36 litres, fait avec une boîte de 28 lbs d'asperge de 2e qualité, celles dont je parlais ici.

dimanche 6 juin 2010

Papillon lune





C'est le premier de la saison que nous voyions. Depuis 3ans nous pouvons en admirer à la maison. Ce papillon est vraiment impressionnant de par sa couleur et sa taille, un bon 10+ cm. Le papillon lune est un papillon de nuit et aime bien le bouleau, enfin les chenilles en devenir de papillon! Celui-ci est un mâle (la forme des "antennes"), mais il a été écorché pas mal, car il a perdu la partie fine et longue de ses ailes.



Par ici, on peut voir en photo les 57 premières minutes de vie d'un papillon lune. Pour la chenille on regarde par ici. Son petit nom: Actias luna.Voici également sa fiche sur le site de l'insectarium.

vendredi 4 juin 2010

Un bon repas...

                                 ...de maringouin!!!



Ils sont partout! Moi j'aime mieux les laisser me piquer que de me tapocher (sacrer des claques) tout le temps. De tout façon, je n'ai aucune réaction à la piqure de maringouin. Ce sont les brulots qui me dérangent vraiment, je fais une plaie qui prend un certain temps à guérir. Les insectes piqueurs sont des vecteurs de plusieurs maladies. Certe, mais je ne m'arrêterai pas de vivre pour ça!!! Sinon je vais rester clouée dans ma maison et je n'ouvrirai la porte à personne :P 

Je me suis amusée avec Plaster (mon nouvel appareil photo, le vieux m'a complêtement lâché le mois dernier). Mon chum me trouve maso... Moi, je trouvais ça rigolo.


Les enfants? Ils font un peu de réaction (enflure) les 2 premiers étés, ensuite leur corps est habitué. Que fait-on les 2 premiers été? Nous, on leur donne (à l'occasion) un peu de Bénadryl pour enfants le soir après le bain quand ils sont vraiment beaucoup piqué (quand ils ont la maringouïne!!!). Ainsi, ils passent une bonne nuit de sommeil et sont prêt à une nouvelle journée :) Mais quand même, on n'abuse pas non plus. Une seule bouteille suffit largement pour la saison généralement. J'aime mieux laisser le corps travailler et se défendre.

mardi 1 juin 2010

Juin

Début juin, on fait les conserve d'asperge et on en congèle car elles sont à la pic d'abondance et le prix est bon (à la ferme, cueilli du matin 2$ / lb pour les asperges classées (par grosseur petite, moyenne, grosse) et de première qualité, lire droite et tête non ouverte, sinon environ 1.40$ / lb pour du non-classées (grosseur) et/ou du déclassé (croche et tête ouverte légèrement). Il y a des asperges environ jusqu'à la fêtes des pères.


Début des camerises (fruit d'une sorte de chèvre-feuille)

Début des fraises du Québec. La période peut débuter proche de la fête des pères certaines années et dure environ 3 à 4 semaines pour une région donnée.

On récolte aussi les petites fraises des bois (ou des champs ou mignonnette)

Dans certaine région, les framboises débutent fin juin, mais l'abondance sera plus marquée en juillet.

Il y a beaucoup de laitue disponible.

On pense aussi à faire des herbes salées avec les queues d'oignons verts, la fleurette d'ail, le thym, la ciboulette.

On peut faire du beurre de fleurs de ciboulette, du vinaigre aussi avec les fleurs.

On pense au câpre de bouton de marguerite.

Les radis font leur apparition également.